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fred, tu me manques à en crever. lettre à destination du ciel 6 juin 2007 fred, s’il m’était donné le droit de t’écrire et de t’envoyer cette lettre, je ne sais même pas comment je pourrai te dire tout ce que je ressens tellement mes sentiments sont parfois mélangés. entre compréhension et acceptation, il y a tout un monde ! j’ai si peur, de devoir vivre ainsi pendant une éternité encore, là où avec toi une journée passait comme un souffle, maintenant elles n’en finissent plus. le cap des 10 ans est passé, même 11 ans que tu n’es plus là. onze longues années sans toi, je ne veux pas voir passer les 20-30-40 années, ce n’est pas possible ! fred, j’ai trop besoin de toi ici, je voudrais tellement te revoir, te rattraper, et ne plus te lâcher, jamais ! qu’on s’enferme dans ton appart’, qu’on disparaisse au bout du monde sans laisser d’adresse, qu’importe, du moment que c’est avec toi ! je ne comprends pas que tu aies pu te tromper comme ça, croire qu’il pouvait y avoir une suite pour moi, une vie sans toi. il fallait m’emmener avec toi, comment tu as pu penser que je pourrais vivre sans toi. c’est moi qui souffre aujourd’hui. tu n’imaginais donc pas tout ce que j’aurai été capable de faire pour te sauver, ou tout au moins essayer ! tu as préféré partir, sans bruit, sans moi… malgré tout, je t’aime plus de jour en jour, mais pourtant j’ai si mal… est-ce le prix à payer pour avoir eu l’honneur de te rencontrer et de t’aimer ? mon pauvre loulou, pas une année de plus sans toi, c’est trop ! j’ai besoin de toi, je voudrais tellement que tu me serres dans tes bras ! partir sans moi c’était la pire chose que tu pouvais me faire. non, le temps n’apaise pas la douleur. non, je ne peux pas vivre sans toi. as-tu pensé un instant que 10 ans après, tu serais toujours là dans mon cœur, dans ma peau, que jamais je ne te laisserai partir. as-tu envisagé cette option ? ou juste l’idée que m’éloigner de toi suffirait… loin des yeux, loin du cœur. c’était sans penser que tu étais l’homme de ma vie. tu restes ma première pensée du matin, celle ou il m’arrive encore de me demander où je suis, où tu es… mais non tu n’es pas là ; plus là depuis si longtemps. je t’aime tellement, même après tant d’années. fred, j’espère que tu n’as jamais douté de tout cet amour que j’avais pour toi… j’aurai tellement voulu réussir à sécher tes larmes. comment pouvais-tu être si fort et fragile en même temps ? si je pouvais, je te serrerai fort dans mes bras. comme avant, jusqu’à ce que tu arrêtes de pleurer. ce qui fait mal c’est que je comprends que tu n’es pas tenu plus longtemps. mais j’aurai voulu avoir le courage de regarder la vérité en face. ne pas me laisser aveugler par tes soi-disant projets. ne pas te laisser m’éloigner de toi. ne pas partir à paris sans toi, alors que tu ne m’y rejoindrais finalement jamais. pourquoi je n’ai pas ouvert les yeux, c’était trop beau, trop gros ! je sais que ça a du être dur de prendre cette décision… quitter la vie pour ne plus souffrir, ne plus penser, ne plus revivre le passé ! j’avais tellement besoin de toi pour avancer. tu étais mon moteur, mon coin de ciel bleu. pour toi j’aurai fait l’impossible. aujourd’hui, j’ai l’impression d’être une droguée, comme l’alcoolique pense à son prochain verre, moi je suis en manque de toi, et là rien pour tarir ma douleur. tout ça ne rime à rien, depuis que tu n’es plus là je n’ai plus aucun goût. c’est le néant… ici ou ailleurs ! quelle différence ? mais quelles options s’offrent à moi, en sachant tout ce qu’un suicide implique ? le chaos, l’horreur, la déroute, l’impuissance, la culpabilité, la rage, la colère, le tabou… tous ces sentiments que seules les personnes qui sont passés par-là peuvent comprendre tout à fait. cette plaie ouverte qui jamais ne guérira. comme s’il était possible de vivre avec les tripes dehors. je t’aime mon amour. ton ange posté dans texte | 6 commentaires » changement 8 février 2009 voilà la nouvelle adresse de mon site, « http://fredericleroy.webnode.fr « posté dans texte | aucun commentaire » je t’aime 10 novembre 2008 ce qu’il reste de toi – grégoire fred,le mois de novembre a commencé et avec lui bien sûr, le compte à rebours de toutes ces dates. l’approche de ton anniversaire me fout encore une peur bleue. il va falloir que j’affronte tous mes fantômes à nouveau, et cette fois loin de la bulle que j’avais fini par me créer à paris. seul mot d’ordre, ne pas retomber ! je rame encore mais je continue parce qu’il le faut, pour toi avant tout. je t’aime mon loulou. ton ange. posté dans texte | aucun commentaire » chansons 17 mai 2008 confidentiel de jean jacques goldman chanson pour hier et demain de marie mai l’éternel espoir de smahan dernier sourire de mylène farmer posté dans chansons | 1 commentaire » un anniversaire de plus 26 novembre 2007 le 26 novembre 2007, dans moins d’une heure on basculera vers le 27. encore un anniversaire sans toi, tu devrais avoir 33 ans. je ne peux m’empêcher de revenir en arrière, de me dire que je n’aurai pas dû être si loin de toi en cette fin d’année 95. l’avenir avait l’air de nous appartenir, j’y croyais tellement. quelques mois séparés, mais ça devait nous permettre de partir sur de nouvelles bases, t’éloigner un peu de l’enfer. tu avais 21 ans, on ne peut pas mourir à cet âge là. c’était trop irréel, seulement c’est quand même arrivé… ces dates qui s’enchainent. octobre : mon arrivée à paris, m’obligeant à te laisser là-bas. novembre : ton anniversaire. décembre : noël ou je t’ai retrouvé si mal, ou je t’ai supplié de me suivre la veille de mon départ. janvier : ce 1er janvier où tout à basculé. ton absence reste une plaie qui ne cicatrise pas, une blessure encore douloureuse malgré les années. pourtant, pour la première fois, j’appréhende moins cette fin d’année. tu me manques tellement, chaque jours qui passent. j’aurai voulu pouvoir t’avoir auprès de moi pour toujours, que tu sois là ce soir, qu’on fasse la fête ou juste qu’on soit ensemble simplement. je t’aime mon coeur, mon loulou et ça ne changera pas. ton ange, manue posté dans texte | 4 commentaires » protégé : avant toi 9 septembre 2007 cet article est protégé par un mot de passe. pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous : mot de passe : posté dans texte | saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires. 1 2 3 il y a presque 15 ans, au travers d'un épais brouillard, une porte s'est ouverte sur la vie. une journée qui s'éveille, la naissance de tous les espoirs. d'un simple courant d'air deux existences ont été balayées. a l'aube de tous les possibles l'inconcevable était au rendez-vous ! un simple noeud t’a libéré de tes chaines… auteur: manue juillet 2019 l ma me j v s d « fév 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 archives février 2009 novembre 2008 mai 2008 novembre 2007 septembre 2007 juin 2007 liens allumez une bougie pour thomas association pour le don d’organes en souvenir de thomas visiteurs il y a 1 visiteur en ligne méta inscription connexion flux rss des articles rss des commentaires vous devez être connecté à votre compte pour me contacter articles (rss) et commentaires (rss) . etreunevraie | juste pour moi car écrire c... | l'histoire de romeo et juli... | unblog.fr | créer un blog | annuaire | signaler un abus | trincavida | sentiments | ... little heart in a bubbl...